C’est avec satisfaction que la FENVAC SOS Catastrophes & Terrorisme a appris que la justice canadienne a rejeté aujourd’hui l’appel du libano-canadien Hassan Diab, principal suspect de l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic à Paris.
Le 3 octobre 1980, une bombe fixée sur une moto avait explosé devant la synagogue de la rue Copernic faisant 4 tués et 46 blessés.
La Cour d’appel de l’Ontario, qui avait été saisie par Hassan Diab, a rejeté sa demande visant à empêcher sa remise à la police et à la justice françaises, soulignant notamment que la France avait démontré que les preuves à charge retenues contre lui n’ont pas été obtenues sous la torture.
Trente années d’instruction judiciaire ont mis en évidence de nombreux éléments sur lesquels le magistrat instructeur, Marc Trévidic, estime nécessaire d’entendre Hassan Diab. C’est cette recherche de la vérité qui a motivé une demande d’extradition du Canada vers la France.
Déterminé à se soustraire à la justice française, Hassan Diab a d’ores et déjà annoncé saisir la Cour Suprême. D’ici quelques mois, celle-ci devrait dire si oui ou non elle retient l’affaire en appréciant l’opportunité du recours au regard de l’erreur de droit ou de l’atteinte aux droits de l’homme. En cas de recevabilité de ce recours d’Hassan Diab, il faut compter au moins une année pour avoir une décision de la Cour Suprême.
Parce que la Justice est l’arme des démocraties contre le terrorisme, la FENVAC - SOS Catastrophes & Terrorisme est partie civile dans la procédure pénale et est représentée par Me Christophe INGRAIN, avocat au Barreau de Paris.
Contre l’horreur terroriste, il ne saurait y avoir ni oubli, ni impunité.