Trois ans après un premier exercice de crise, les services de l’État, la préfecture de l’Yonne et l’association locale d’aide aux victimes ADAVIRS ont accueilli différents acteurs de la prise en charge des victimes ce lundi 28 novembre pour une simulation d’accident collectif à Appoigny.
Cette année, le scénario consistait en une collision entre un bus scolaire contenant vingt adolescents et un train transportant des voyageurs sur un passage à niveau. Orchestré par France victime et ADAVIRS, cet exercice a vu la mise en place d’un espace de type « guichet unique » permettant aux victimes directes et indirectes d’être prise en charge pars les intervenants présents tel que la Cellule d’Urgence Médico-Psychologique, Pôle Emploi et la FENVAC. Des bénévoles jouant le rôle de victimes aux atteintes spécifiques se sont donc succédés dans l’espace culturel d’Appoigny pour rencontrer les différents partenaires, divisés en plusieurs pôles d’intervention, à la recherche d’aide et de soutien.
Les espaces d’information et d’accompagnement des victimes se déploient dans les jours suivants l’accident collectif, après les premières prises en charge de secours et de soins. Leur but est de donner accès à toutes les informations nécessaires à la reconnaissance du statut de victimes et des droits qui en découle sur le plan social, médical, juridique et psychologique. Chaque élément du plan d’intervention a été inspecté et débriefé pendant l’exercice afin de garantir les meilleures conditions d’accueil des personnes venant de vivre une catastrophe.
Sous l’œil aiguisé de Marion Aoustin-Roth, Directrice de cabinet du Préfet de l’Yonne et d’Alexandra Louis, Déléguée Interministérielle à l’Aide aux Victimes, les autorités locales prouve encore une fois leur engagement et leur investissement pour l’amélioration constante des dispositifs d’accompagnement des victimes. En outre, le scénario de cet exercice confirme la sensibilité du département en matière de sécurité routière.
De cet entrainement, ressortent :
L’importance de l’échange et de la communication entre les intervenants présents ;
L’indispensable coordination des intervenants pour fluidifier leur collaboration ;
Le nécessaire partage de connaissance entre les acteurs, dans leur domaine de compétence respectif, créant un environnement de prise en charge complet.
Si cet exercice s’est révélé très formateur pour chaque partie prenante des points d’amélioration ont été soulevés par la FENVAC afin de le rendre fidèle aux attentes des victimes et au besoin d’amélioration constaté dans la réalité, notamment à l’occasion de la collision de Millas du 14 décembre 2017. Un courrier de contribution sera prochainement adressé aux autorités pour parfaire la préparation à ces évènements majeurs toujours complexes à appréhender.
Honorés d’avoir participé à ce temps de prévention essentiel, nous remercions chaque acteur impliqué dans cette collaboration et resterons engagés dans l’ensemble des réflexions à venir.
