C’est avec grand plaisir que la FENVAC est revenue partager son expérience auprès des élèves gendarmes de l’École de Gendarmerie de Chaumont, le jeudi 25 novembre 2021, alors que la session 2020 n’avait pu se faire en raison de la pandémie de la COVID-19.
Après avoir entendu une représentante du CIDFF de Chaumont (52), les élèves gendarmes de la plus ancienne des écoles de formation des sous-officiers de France, en formations initiales pour être sous-officier de gendarmerie et gendarme adjoint volontaire, ont bénéficié d’une présentation d’un représentant de la FENVAC.
Cette rencontre avait pour but de sensibiliser ces femmes et ces hommes, chargées d’une mission de service public, sur le caractère profondément déterminant de leur intervention auprès des victimes dans les premières heures du drame, en tant que primo intervenants.
Après une présentation générale des missions, valeurs et activités de la FENVAC, un exposé détaillé sur les bonnes pratiques que les forces de l’ordre, policiers et gendarmes, doivent avoir à l’esprit dans leur rapport avec les victimes a été réalisé.
Ainsi, ont été abordées, toujours étayées par des exemples concrets tirés de la pratique sur le terrain de la FENVAC, les thématiques suivantes : reconnaissance des symptômes du psycho trauma, les bonnes pratiques pour éviter la survictimisation lors de l’identification des corps (et le rôle primordial joué par les équipes expérimentées de l’IRCGN – Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale), l’annonce des décès (avec notamment l’exemple de l’accident de Millas et le rapport élaboré par la DIAV à ce sujet), l’étape cruciale du dépôt de plainte par les victimes, ou encore l’importance de l’accueil réservé aux victimes par les gendarmes dans l’enceinte de justice lors de la phase du procès.
Des premières heures après le drame, à la fin du processus pénal avec le procès jugeant les prévenus ou accusés, les gendarmes et policiers sont amenés à interagir avec les victimes et se doivent donc d’être à la hauteur des enjeux, que ce soit sur le plan technique ou humain.
Cet échange concret et pédagogue auprès de ces primo-intervenants de demain était également l’occasion de souligner les qualités humaines requises pour une prise en charge protectrice des victimes : patience, écoute, empathie, bienveillance, pédagogie, transparence, et communication ; bases de la bientraitance des victimes.
La FENVAC tient à remercier chaleureusement l’école de gendarmerie de Chaumont, pour sa confiance renouvelée, et cette belle opportunité de parfaire nos savoirs et expériences ensemble, forces de l’ordre et association, tous deux sur le terrain auprès des victimes.