Cherbourg : y a-t-il de l’amiante dans nos établissements publics ?

À l’occasion de l’assemblée générale de l’Association de défense des victimes de l’amiante, la question de présence d’amiante possible dans les écoles de Cherbourg a été posée.

Samedi 1er février, à l’occasion de l’assemblée générale de l’Association de défense des victimes de l’amiante (Adeva), à Cherbourg, un parent d’élève du groupe scolaire Simone-Veil, à Cherbourg-en-Cotentin, raconte avoir eu la surprise d’entendre parler d’amiante dans l’école.

" Je ne veux pas apprendre dans dix ans que mon fils est malade. Aujourd’hui, pas de panique, tout va très bien. Je ne comprends pas que la question n’agite pas plus les syndicats et les enseignants. "

Des contrôles rigoureux
Depuis 2005, tous les bâtiments construits avant 1997 doivent avoir un dossier technique amiante (DTA), établi après un repérage effectué par un expert. Il est toujours possible de trouver de l’amiante derrière les murs, dans les faux plafonds, le long des tuyauteries ou dans la colle des dalles de sols. Calfeutré, il n’est pas dangereux pour la santé, mais toutes les précautions doivent être prises dès que de menus travaux doivent être effectués.

A Cherbourg, les 63 écoles maternelles et élémentaires ont un DTA. Les premiers datent de 2005, les derniers de 2014.
Benoît Arrivé, maire de Cherbourg-en-Cotentin, a répondu à ce père de famille inquiet :
" Nous connaissons l’enjeu autour de notre patrimoine municipal. Nous savons le devoir de transparence qui est le nôtre. Nous avons démoli un certain nombre de bâtiments. Je souhaiterais qu’à travers la signature d’une convention, l’Adeva soit associée à nos démarches. Un appel d’offres sera bientôt lancé. Nous allons mettre à jour la DTA de tous nos établissements scolaires. "

Pour l’Adeva, la réduction des expositions des adultes et des enfants dans les écoles et les salles d’activités construites avant 1997 reste un objectif primordial pour les années à venir.
Les collectivités sont incitées à vérifier la conformité des DTA dans les écoles et les bâtiments publics.

Publié le 2 février 2020, dans Actu.fr

Nous soutenir

C’est grâce à votre soutien que nous pouvons vous accompagner dans l’ensemble de vos démarches, faire évoluer la prise en charge des victimes par une mobilisation collective, et poursuivre nos actions de défense des droits des victimes de catastrophes et d’attentats.

Soutenir la FENVAC

Ils financent notre action au service des victimes